Retour sur la marche du 21 septembre

Quel moment parfait que cette marche samedi dernier ! Les étoiles étaient alignées pour un beau moment festif, ensoleillé… et bruyamment revendicatif, avec 400 citoyen.ne.s au compteur.

Une marche pour le Climat telle que la marche arrageoise de samedi dernier interpelle / sensibilise / informe / interpelle 3 grandes catégories d’individus :

1 – Les manifestants eux-mêmes. On l’oublie parfois, mais le 1er cercle impacté, ce sont les marcheur.se.s pour le Climat. C’est un temps pour se questionner sur ses propres pratiques, son mode de vie, son vote… Ça commence dès l’organisation, dès la décision de descendre dans la rue et dès l’écriture des slogans sur pancartes, pour les petits et pour les grands ! C’est un moment précieux d’échanges, avec la sauvegarde de l’environnement et du climat comme élément rassembleur et fédérateur. En bref, 400 personnes qui marchent pour le Climat, ce sont 400 citoyen.ne.s un peu plus robustes sur ces sujets à la fin de la marche qu’au début 🙂 ! Du « Team-building » en quelque sorte… Alors « Et 1, et 2, et 3 degrés, c’est un crime contre l’humanité »

2 – Les gens qui croisent / aperçoivent / entendent la marche. Autant de personnes qui se bougent pour le Climat, et qui le font savoir bruyamment… ça marque la population d’une petite ville comme Arras. C’est le début d’un cercle vertueux et c’est l’antidote au fameux et résigné « A quoi ça sert d’agir si les autres n’agissent pas ». Alors « Ne nous regardez pas ; rejoi-gnez-nous ! »

3 – Les acteurs du monde politique et économique. Les décideurs locaux sont bien-sûr touchés, et contraints de prendre en considération ces revendications, cette dynamique, cet appétit. Il ne faut jamais négliger également la résonance nationale (et au-delà) d’un tel événement. En l’occurence, pour la marche de ce samedi 21 septembre 2019, ce sont les pratiques des banques que nous avons voulu dénoncer. Ce n’est certes pas la « petite » marche arrageoise qui va inverser la vapeur, mais c’est bien l’agrégation de toutes les marches – petites, moyennes, grandes, sur tout le territoire et à fréquence régulière – qui apparaît comme un signal clair de préoccupation généralisée et durable de la société civile. Alors « Pour le Climat, on fait du bruit »

En conclusion : OUI les marches sont utiles, OUI elles constituent un levier de changement, OUI elles rendent le mouvement plus fort, plus visible, plus légitime et OUI elles contribuent à changer le système mais pas le climat ! Elles sont complémentaires des actions dites « concrètes », de ces éco-gestes, qui – bien que nécessaires – ne sont que la partie visible de l’iceberg de nos impacts climatiques. 80 % du problème, phénomène plus caché, est entre les mains des états et des collectivités, des entreprises, des institutions économiques.

Vous l’avez bien compris en marchant avec nous ce samedi, donc encore UN GRAND MERCI et UN GRAND BRAVO pour l’énergie dégagée !!! Et à très bientôt pour de nouvelles actions !

LES TEXTES LUS LORS DE LA MARCHE :

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